Des ruches au lycée

Après les moutons d’Ouessant qui tondent la pelouse du lycée, 5 ruches d’abeilles noires en provenance du sud-Manche vont être installées avec la mise en place de capteurs dans les ruches et sur les reines (en relation avec le CNRS de Toulouse). Original non ?

Cadre :
Dans le cadre des Parcours culturels scientifiques en partenariat avec Le Dôme de Caen, soutenus par la Région Normandie et le Rectorat de l’académie de Caen, des élèves de seconde PFEG du Lycée Julliot de la Morandière montent un projet de mini entreprise et souhaitent installer 5 ruches afin de récolter du miel. Les ruches devront être communicantes afin de savoir si le fonctionnement est normal et mesurer la quantité de miel de chacune.

Parties du projet :
1) Installation du « mini-rucher » par des élèves de seconde PFEG - But final : Création d’une entreprise de production/vente de miel. Ils veulent que cette entreprise soit le plus rentable possible .... et pour cela, ils font appel aux nouvelles technologies :
2) Remplacement de cadres de cires habituellement utilisés par des alvéoles déjà fabriquées avec une imprimante 3D - observation du comportement des abeilles vis à vis de ces alvéoles avec une caméra infrarouge - But : gagner du temps dans la fabrication du miel.
3) Mise en place de capteurs de masse sur ces ruches . En effet, les apiculteurs estiment qu’il faut récolter le miel quand la ruche contient 18kilos de miel. Mais sans capteurs, il faut ouvrir les ruches pour estimer à l’œil , ce qui stresse les abeilles, et entraine une semaine sans fabrication de miel....
4) Mise en place de capteurs de température à l’intérieur des ruches pour évaluer l’impact de la température sur la production de miel, mais aussi voir si un changement de température est signe d’un essaimage imminent.
5) et enfin : mise en place d’une puce RFID sur le dos des reines, et d’un capteur RFID en sortie de ruche, afin de détecter la sortie des reines, signe d’essaimage et donc de perte financière pour l’apiculteur qui doit racheter un essaim.

Ce projet sera mené par des élèves de seconde, aidé par des élèves de Terminale STI2D - SIN . La caméra, ainsi que les capteurs de poids et de température, seront gérés grâce à un arduino et un raspberry Pi. Les images de l’intérieur de la ruche seront visibles : ici !

Partenaires :
le Dôme de Caen , Relais d’sciences, la Région Normandie, le Rectorat de Caen, mais aussi Mathieu Lihoreau ( chercheur au CNRS de Toulouse), des enseignants chercheurs du LMNO (Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme de Caen) , Jody Noury ( developpeur Web et apiculteur) ....

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