29 janvier 2020 : Visite de l’archipel pour des élèves de STI2D

Mercredi 29 Janvier 2020, un groupe d’élèves du lycée Julliot de la Morandière a visité la salle de l’archipel. Ces élèves de STI2D sont passionnés par l’image, le son et le monde du spectacle en général. Ils souhaitent tous poursuivre leurs études en audiovisuel.

Ils se sont portés volontaires pour participer au projet « Jumelages-résidences d’artistes en éducation artistique, culturelle et numérique » initié par le collège Malraux de Granville.

Cette visite avait pour objectif de découvrir les coulisses de la salle, afin que cette dernière n’ait plus de mystère à leurs yeux.

En effet, en mai prochain, ils viendront en tant que membres actifs pour seconder l’ingénieur du son et aider à la mise en place d’un spectacle joué par des collégiens du collège Malraux, en résidence à l’archipel : « NYOW Freeture » .

Déroulé de la visite :
 hall d’accueil du public, avec un peu d’historique du bâtiment.

 Passage par le couloir, où se mélangent roche, bois et sable….

 Arrivée dans le foyer, lieu d’échanges après les spectacles.


 Explication sur les deux entrées (paire et impaire) afin de mieux guider les spectateurs vers leur place numérotée

 Explication sur la particularité de la salle , qui est montée sur vérins, pour lui permettre de s’incliner en fonction des besoins. Les sièges peuvent également être rangés sous la scène !

 Justification de la présence du balcon, vestige de l’histoire du théâtre ainsi que de la présence au fond d’une régie son.


 Explication sur les formes et les matériaux utilisés aux murs, pour éviter les échos, pour jouer le rôle d’absorbeur de son


 Montée sur le plateau, qui fait 100m2 …
Les élèves apprennent du vocabulaire propre au monde du théâtre :
- « côté cour », « côté jardin » ( plutôt que droite et gauche) : termes issus de la comédie française avec d’un côté, la cour du Louvre et de l’autre les jardins des Tuileries
- Les pendillons, rideaux pour délimiter les plans du plateau et pouvoir « s’échapper »
- le manteau d’Arlequin ...

Ils découvrent les coulisses de la scène, avec une présentation du pont levis permettant de s’ouvrir sur un théâtre marin en plein air.


 Montée aux étages : visite des loges des artistes…

 Montée sur le « gril » : passerelle au-dessus de la scène où sont fixés les projecteurs

 Explication du fonctionnement des projecteurs : réglage, pilotage par gradateur de lumière centralisé, le tout étant relié à la régie par bus de communication multimédia appelé DMX.
L’éclairage est mis en place suivant un « plan de feu » donné par les artistes,
Aucune LEDs n’est utilisée, malgré la consommation énergétique, pour 2 raisons :
- le prix des lampes leds de même puissance
- la « couleur » (encore nommée « chaleur de la lumière ») des lampes traditionnelles préférées des artistes

 Découverte des rampes : elles sont aujourd’hui toutes motorisées, mais étaient autrefois manœuvrées par des « bouts » dont on retrouve encore des vestiges (le terme « corde » étant banni du monde du spectacle car il fait référence à la pendaison !),

 Régie-son : elle n’est plus derrière le balcon isolé, mais dans le public pour que l’ingénieur son ai la même restitution sonore que le public.

L’ingénieur-son rappelle qu’un « son » est une onde. Puis il explique la chaîne du son, du micro avec les différents modèles (certains étant très spécifiques et donc aussi très onéreux) jusqu’aux enceintes, en passant bien sur par la table de mixage et les méthodes pour avoir un son optimum pour tout le public.

 Fin de la visite

 RDV le 6 mars prochain pour le spectacle " comme un ours" !

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