La Morandière et Véolia : le courant passe

Article de Ouest France
mardi 04 juin 2013

De gauche à droite : Olivier Dupin, Ludovic Levallois, Guillaume, Gladys et Kevin.

Trois élèves de BTS électrotechnique ont remplacé un automate de l’usine de production d’eau traitée à Noirpalu.

L’initiative

Trois élèves de 2 e année en BTS électrotechnique du lycée Julliot de la Morandière ont finalisé un projet pour Véolia eau. Une manière d’être directement confronté à la réalité du monde du travail. Les élèves d’Olivier Dupin ont planché sur un automate programmable, et sur un écran de supervision depuis le mois de février, à raison de 16 heures par semaine au lycée. « Sans compter le travail du soir ! », note le professeur. Cet automate sert à gérer le système électrique de l’usine de production d’eau traitée de Noirpalu. L’usine permet de fournir de l’eau potable au réservoir du château d’eau tout proche, afin d’alimenter la région de Noirpalu.

« Fier du travail réalisé »

L’appareil a été installé il y a quelques jours avec succès. Kevin s’est chargé de la partie câblage, gestion de l’armoire et schéma électrique ; Guillaume, de la partie programmation et Gladys, de la supervision. Deux jours d’installations et de mises aux points ont été nécessaires pour remplacer le système précédent, qui datait de plus de 20 ans.

C’était la première participation du lycée avec le fournisseur d’eau. « Il devrait y avoir une suite l’année prochaine, explique Ludovic Levallois, électromécanicien chez Veolia. Ce projet s’est très bien réalisé. Les élèves étaient très motivés, très impliqués dans le projet. »

Les trois jeunes sont tout aussi satisfaits de cette expérience qui va, en plus, leur servir pour passer les oraux de leurs examens dans quelques jours. « J’ai apprécié le travail en équipe, je suis fier du travail réalisé », constate Kevin, un des trois élèves.

« Les jeunes diplômés des filières scientifiques et techniques vont être encore plus demandés dans un futur proche », ajoute le professeur. La filière recrute déjà dans plusieurs domaines comme les énergies environnementales, ou les bilans thermiques. Départs en retraite et évolutions techniques expliquent ce besoin. « La filière est également ouverte aux filles. »

Jean-René RIVOAL.