CINEMA, CINEMA, CINEMA ! Trois projections en salle ont été proposées en ce mois de mars à différentes classes pour se souvenir, apprendre, et s’ouvrir à différents genres cinématographiques.

Conformément à un axe fort de son projet d’établissement, notre lycée s’appuie sur le 7e art pour tenter de concrétiser son ouverture culturelle auprès des jeunes : nous en voulons pour preuves les projections de trois films en ce printemps 2024.
Les deux premières eurent lieu au Sélect :

 à l’initiative des professeurs d’HGGSP et d’HLP, les Terminales suivant ces enseignements de spécialité ont vu le 12 mars « La zone d’intérêt ».
Pour prendre conscience de la réalité de la Shoah et faire vivre le travail de mémoire, Jonathan Glazer a paradoxalement pris le parti original de ne pas montrer l’horreur du camp d’Auschwitz mais de la suggérer par le son, le hors-champ, l’opposition avec la charmante nature environnante et l’imprégnation nocive du nazisme à travers le quotidien de la famille Hoess commandant de ce camp de la mort. Le résultat stupéfiant et glaçant nous fait ressentir « le pire de la déshumanisation » comme l’a dit le réalisateur lauréat de l’oscar du meilleur du meilleur film international.

 le 2e film de « Lycéens au cinéma » projeté aux 2des et aux HIDA le 19 mars est l’incontournable chef- d’oeuvre d’Oson Welles « Citizen Kane ». Ce film en noir et blanc de 1941 en VOST bien que déroutant sur le plan narratif avec la multiplication des flashbacks, n’a pas rebuté la majorité des lycéens qui ont pris conscience des enjeux de la société médiatique en pleine semaine de la presse et des médias à l’école.

Enfin, à l’initiative du comité Manche droit des femmes, les Terminales HIDA, les 3PM, les 2des A, F, PB, MTNE1 et HIDA ont vu le 29/3 dans la salle polyvalente le film brésilien de Caru Alves de Souza « Je m’appelle Bagdad » de 2021.
Avec cette projection, nos lycéens ont pu s’identifier aux combats pour l’égalité des genres d’une skateuse de 17 ans qui vit dans un quartier populaire de la ville de São Paulo.

Artistiquement vôtre.
M. Le Jossic, référent culturel